Zoothérapeute
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D’où vient la zoothérapie ?

Si l’on traverse les âges, on s’aperçoit que la thérapie assistée par l’animal (TAA), l’une des branches les plus connues de la zoothérapie, a accompagné l’humanité depuis le début, ou presque. Bien sûr, elle ne portait pas le même nom et ne fonctionnait pas exactement comme maintenant, mais bien des aspects s’y retrouvaient.

Ainsi, dès l’antiquité, on établit des liens entre hommes, animaux et dieux, souvent confus, laissant la place à toutes sortes de symbolismes homme-animal sans pour autant employer le mot “thérapie”.

Au 9e siècle, la ville belge de Geel est l’une des premières à utiliser des animaux au profil de la santé des malades mentaux: on leur confie la responsabilité et le soin d’oiseaux.

Au 17e siècle, on pense que s’occuper d’un animal peut rétablir l’harmonie entre le corps et l’esprit.

En 1792, en Angleterre, les malades mentaux apprennent à devenir “caregivers” (littéralement, donneurs d’attention, de soin) d’animaux de basse-cours.

Parmi les pionnières de la TAA, on doit mentionner l’infirmière Florence Nightingale. Jeune fille très attentive à l’observation des animaux, elle est à l’origine de beaucoup d’améliorations de soins aux patients en tous genres. On parle de sa tortue mascotte, qui lui permettait d’amener un peu de vie à ses patients pendant la guerre de Crimée (1854-1856).

En 1872, toujours en Angleterre, c’est William Tuke qui crée une institution pour malades mentaux dénommée York Retreat. Plutôt que de droguer et d’enfermer les patients Tuke choisis de leur apprendre à s’occuper des petits animaux.

C’est réellement au vingtième siècle que la TAA va émerger comme une discipline à part entière même si aujourd’hui, beaucoup de polémique tournent autour de son réel effet thérapeutique.

 :20161123_d_ou_vientalaazootherapie.jpg Freud dans « The interpretation of a dreams » parle de l’animal comme catalyseur favorisant les interactions sociales. Les animaux apparaissant dans les rêves sont des métaphores qui transforment nos sentiments et nos pensées inacceptables. Notre nature bestiale ferait partie des origines de nos névroses.

A New-York, pendant la seconde guerre mondiale, la Croix-Rouge se sert d’animaux de la ferme (basse-cour, bétail, chevaux) à usage des pilotes blessés.

Mais celui que l’on considérera comme le père fondateur de la zoothérapie reste certainement Boris Levinson, professeur de psychiatrie et psychologue pour enfants. Tout comme son chien Jingles restera dans le anales comme le premier médiateur canin à faire de la TAA.

L’histoire raconte que le jeune Johnny ( enfant presque autiste) qui devait être interné le jour même rencontra par hasard le chien de Levinson. L’enfant entra immédiatement en contact avec Jingles, cela permit un vrai travail thérapeutique grâce au chien, et évita donc l’internement de l’enfant. Sur les traces de Freud il préconise pour améliorer les névroses que des contacts avec des animaux permettent de restaurer de meilleures connexions avec le moi intérieur. Il décidera de nommer cette nouvelle discipline : la psychothérapie infantile assistée par l’animal (Pet-Oriented Child Psychotherapy).

A l’heure actuelle, la zoothérapie se définit toujours comme cette recherche du bien être du patient (enfant, adulte, personne âgée, personne fragilisée, …) avec la collaboration d’un animal: le cheval dans l’hippothérapie, l’âne dans l’asinothérapie, le chien dans la cynothérapie, … Quel que soit l’animal utilisé, le but est bien de faire progresser le patient et non pas de faire plaisir au thérapeuthe. C’est là tout l’enjeu et tout l’intérêt de cette pratique.

Le 25/11/2016    Aude Klein

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à:info@zootherapeute.be

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